J'ai fait cette page, pour vous faire sourire, et pour faire un petit clin d'œil, aux anciens de la Manufactures d'Armes de Saint-Etienne. Comme dans toutes les grandes usines, parmi les ouvriers, il y avait un grand éventail de personnalités, dont les affabulateurs, les coincheurs comme on dit chez nous, qui aimaient bien envoyer des coups de masse. J'ai choisi trois petites histoires, je pourrai vous en conter des dizaines, mais ce n'est pas le but. Certains reconnaîtront peut-être ces fadaises, pour les avoir entendues, ou racontées.

 

Mon grand-père, était un grand galavart, il jouait du cor de chasse, à la clique. Un jour, ses copains, qui étaient des vrais jargilles, avaient bouché le cor avec des chiffons. Quand le pépé à voulu souffler dans sa bamborgne, pas un son n'est sorti bien sûr. Alors il a pris, une grande respiration, et a soufflé de toutes ses forces dans l'embouchure. Sous la puissance du souffle, le cor c'est déroulé comme une langue de belle-mère, et a assomé le gars qui jouait devant mon grand-père.

  

Un copain de la Manu, grand pécheur à la ligne avait réussi à apprivoiser une grosse carpe, du barrage de Grangent. Il avait une barque, quand il la mettait à l'eau, il sifflait un grand coup. A ce moment là, la carpe venait jusqu'au bateau, quand il apercevait la nageoire, le copain lançait une corde à l'eau. Le poisson savant, la saisissait dans sa gueule et tractait l'embarcation jusqu'au milieu du barrage. Et le soir même technique pour le retour.

 

 Enfin, nous finirons par le chasseur, qui lui avait connu la guerre et ses pénuries. Pas moyen de trouver du plomb pour fabriquer les cartouches. Mais dans ces moments là, le génie humain opère, et notre chasseur avait trouver la solution, il remplaçait les plombs par des clous de tapissier. Pendant une partie de chasse, un lièvre magnifique, déboula devant lui, il épaula, tira, et se rendit tranquillement ,vers un gros chêne contre lequel, l'animal était épinglé.

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